Quelle saga je viens de clôturer, tout à l'image de Réjean Auger. Une saga très intéressante, diversifiée, et surtout avec des moments drôles, et même très drôles. Nous entrons dans un monde de fantastique, de clairvoyance, du spiritisme, de l'aventure, des quêtes.
Dans cette quadrilogie, l'auteur amène des peuples avec leur croyance et leur culture à tout faire pour préserver leur identité quoiqu'ils doivent cheminer afin de se trouver un lieu ou vivre et pour répondre à leurs besoins, une terre promise en quelque sorte.
L'histoire débute avec le personnage d'Alex Durante qui va se battre contre un frère de sang, tous les frères et les sœurs d'Alex ont des dons que nous allons découvrir et que chacun apprend à vivre avec et le maîtriser. Il va avoir un affrontement assez spectaculaire ce qui permet à Alex de déployer ses dons de clairvoyance et de dédoublement de son corps. C'est assez étrange pour lui, mais tout au long de la saga, il va les contrôler plus aisément. Il fouillera dans ses souvenirs des vingt dernières années où tout a commencé aux Monts Dorés sur la Terre des ténèbres.
Des Monts Dorés, on va entreprendre la descente, où les convois vont avoir à se battre. Le deuxième tome, nous y retrouvons plus de combats. Cette descente qui a une durée de 7 jours, une semaine en bataille continuelle, c'est assez épuisant même pour le lecteur. Ah ! Ah ! Un peu de sérieux, cette partie de la quête s'oriente vers les familles qui sont dans les convois, on retrouve les thèmes des valeurs, des cultures et des traditions. Le partage occupe aussi la place primordiale, car on doit se faire confiance pour arriver à combattre.
Pour accélérer leur descente, les chariots des convois vont se séparer et prendre des chemins différents qui amènent leurs adversaires assez diversifiés de la bête, des chimères, un peuple d'une ancienne civilisation, de nouveaux ennemis très dangereux pour certains et des découvertes surprenantes nous surprennent de plus en plus.
Il ne faut surtout pas oublier que cette aventure et cette route ont pour objet de trouver la terre d'éden où ils pourraient survivre. Un jardin d'éden en quelque sorte, mais à quel prix ?
Martine Lévesque