De Générations en Générations – Chapitre 10

Chapitre 10

 

 

Quatre jours maintenant qu’elle est arrivée à sa destination Parisienne. Sofie se prélasse dans son lit en repensant à son voyage en bateau. Tout le monde avait été si gentil. Un couple d’âge mûr l’avait pris en affection, lorsqu’ils l’avaient découverte seule sur une chaise à regarder l’océan.

            — Pourrions-nous s’assoir à vos côté ? Nous aimerions comme vous regarder cette belle eau toute bleue.

            — Certainement, madame et monsieur. Je suis seule et je suis très heureuse de vous connaitre. Je me présente, Sofie Tremblay et je suis native de la ville de Toronto, mais mes origines sont tout à fait Québécoise. Malheureusement, je ne me sens pas chez nous là-bas au loin et maintenant je vogue vers une nouvelle destinée qui m’acceptera telle que je suis. Oh ! Que je suis impolie, je commence à raconter ma vie sans vous laisser le temps de vous présenter. Pardonnez-moi… Puis-je savoir à qui j’ai l’honneur ?

            — Ah! Ah! Que vous être rafraichissante, mademoiselle Tremblay ! Nous sommes monsieur et madame Belmont. C’est notre tout premier voyage et nous voulons qu’il soit mémorable, répond madame Belmont en souriant. Et je dois dire qu’il commence très bien.

            — Comme c’est gentil. Comme vous venez de le mentionner et comme je le ressens, vous faites un voyage de noce à retardement, car vous avez l’air si heureux et amoureux.

            — Jeune fille, vous connaissez la manière de vous faire aimer. Alors pourquoi êtes-vous seul ? répond monsieur Belmont.

            — Et bien, je n’ai pas trouvé tout simplement… Non, je vous dirais plutôt que je n’ai pas chercher.

            « À partir de cet instant, le voyage ne fut que pure bonheur. De ce gentil couple, je garderai à jamais un bon souvenir. Et j’y pense, maintenant ils doivent voguer en gondole, en se regardant dans les yeux. Oui c’est certain, ils sont à Venise, les chanceux ! , songe Sofie en se levant. »

            — Debout paresseuse, aujourd’hui, tu dois aller poser ta candidature dans les petits cafés que tu as repérer dans les derniers jours.

La chambre trouvée, qui lui plaisait, était beaucoup plus élevée que ce qu’elle aurait crue, c’est la raison pour laquelle elle doit chercher un emploi plus rapidement qu’elle l’aurait voulue.

            « Mais ce n’est pas grave… De cette façon, je pourrai peut-être faire les connaissances qu’il me faudra pour me faire aimer de cette ville que j’aime déjà beaucoup. »

Avec la joie de vivre qui se reflétait dans son visage, au premier café, elle fut embauchée. Elle devait commencer le lendemain pour les lève-tôt.

Avant de retourner chez elle, Sofie décide d’aller voir les champs Élysées, car ce lieu, elle en a entendu parler depuis fort longtemps et elle veut voir si tout ce qu’on lui en a dit est vrai.

Lorsqu’elle y arriva, elle fut émerveillée. C’était encore plus beau que ce qu’elle s’était imaginé. Le retour chez elle, ce jour là, fût rempli de rêves éveillés.

Le soir venu, elle se coucha de très bonne heure, car pour arriver à temps pour son nouvel emploi, elle devrait se lever très tôt. Elle décide de mettre le réveille-matin à 4:30 pour arriver au café vers 5:30. Le sommeil ne tarda pas à arriver et dès que Sofie pose sa tête sur l’oreiller, elle se retrouve au pays des rêves instantanément.

Le lendemain, fraiche comme une rose, et en parfait contrôle, Sofie entre dans le café, le sourire aux lèvres.

            — Bonjour monsieur Savoie ! Comment allez-vous ce matin, dit-elle en chantonnant.

            — Ah! Voici notre rayon de soleil qui entre avec une bonne humeur contagieuse. Je suis très chère de meilleur humeur, depuis que vous êtes entrée. Une chance que je sois trop vieux pour vous et que je sois encore en amour avec ma douce parce que…

            — Chut ! Ne dites rien qui pourrait être mal interpréter monsieur. Je suis heureuse de travailler pour vous et il faut que ça reste, réplique-t-elle en riant, tout en jetant un coup d’œil à l’autre serveur.

            — Mademoiselle, voilà le premier client pour vous.

            — Merci bien, je m’en occupe à l’instant, répond Sofie, en prenant son tablier, ainsi que le bloc note. Bon matin, monsieur ! Que puis-je vous servir ce matin?

            Et durant tout ce premier chiffre, la jeune femme familiarisa avec la clientèle. Elle apprit ensuite, que plusieurs clients étaient des vacanciers, mais qu’ils y avaient aussi une clientèle régulière. Elle apprendrait vite à les reconnaitre. On lui dit par exemple que ce matin. Ça avait été 50/50 et que son premier client était un régulier. Que les vacanciers venaient un peu plus tard.

Oui en effet Sofie apprit vite, cependant elle était toujours polie avec autant un client qu’elle ne reverrait probablement jamais que celui qui ferait partie de la plupart de ses journées. Un jeune homme entre autres lui plaisait vraiment et elle crut voir de sa part aussi un intérêt certain. Mais elle n’était pas assez à l’aise pour le lui faire savoir et surtout elle ne savait pas si, ici, son geste serait mal interpréter. On lui avait souvent dit que les Parisiens étaient beaucoup plus avancés qu’eux dans ce domaine, mais elle ne voulait pas tout gâcher en précipitant les choses.

Elle n’eut pas à attendre  bien longtemps avant qu’il ne l’aborde en lui disant :

            — Je prendrais un café et un croissant ce matin.

            — Bien, monsieur, dit-elle en se retournant derrière le comptoir pour préparer le café.

            — Hum…

            — Oui, avez-vous besoin d’autres choses ?

            — Non, en fait, j’aimerais vous invitez à prendre le thé, un de ses soir. Mon oncle m’a dit que vous étiez seule au monde…

            — Votre oncle…

            — Oui ! Le propriétaire du café est le frère de ma mère, alors je crois qu’il est bien mon oncle, répond ce dernier en souriant. Je lui ai demandé de me parler un peu de vous. J’espère que ça ne vous dérange pas trop. J’aimerais vous connaitre un peu plus… Peut-être pourrions-nous être des amis ?

            — Bien-sur que ça ne me dérange pas, répond Sofie en rougissant toutefois. J’en suis même flattée. Et pour vous répondre, je suis libre, ce soir et demain, après quinze heure.

            — Très bien, alors disons-nous à demain quinze heures. Comme cela, ça me permettra de me reposer demain, répond-il en prenant son café et croissant. Ah! Oui… Je m’appelle Daniel, madame Tremblay.

            — S’il vous plait appelez-moi Sophie, je vous prie. Alors, à demain Daniel, en le regardant fermer la porte du café, tout en pensant.

            « Alors, il venait ici aussi tôt le matin pour me voir ! »

Un sourire s’afficha sur son visage aussitôt, qui ne passa pas inaperçu.

            — Eh ! Jeune fille, vous avez encore du travail… Gardez vos rêves pour plus tard, dit le propriétaire, en lui faisant un clin d’œil.