Je suis Sorcier 19

Chapitre 19

 

Sinoé, Archibal et Isaac pratiquèrent le triangle énergétique. À leurs retours de transe communicative.

—Dommage, que ce troubadour Brin de Folie, ais été atteint du sort du revenant. Déclare Archibal.

Sinoé soupire.

—Tu as raison mon ami, nous ne serons jamais d’où lui viens la pierre de lait et pourquoi il était à Pol.

—Peut-être que c’est la pierre elle-même, qu’il lui a indiqué le chemin à ce troubadour. Ajouta Isaac.

Sinoé secoua la tête tout en réfléchissant.

—Très peu de gens connaissent l’étendu des pouvoirs de cette pierre. En possession d’un sorcier, elle peut devenir une arme terrible. Ce que nous pouvons craindre pour l’instant est son passé. À qui a-t-elle appartenu ?

—Si je peux me permettre maitre Sinoé.

—Tu peux Archibal.

—Selon les dires du jeune garçon, la pierre la dirigé vers la Tour Blanche à travers la forêt du Contour. Nul humain n’a traversé ce lieu sacré depuis des siècles. Si cette pierre aurait été possédé par un sorcier, croyez-vous qu’elle aurait put résister aux vibrations ?

Les deux hommes approuvèrent.

—Orion c’est souvent jouer de nous, avec ce sorcier nous ne pourrons jamais baisser notre garde.

—Tu es certain Sinoé qu’il est toujours vivant ? Lui demande Isaac.

—Il y a peu mes amis, nous avons crus que l’élu était mort. Je ne crois pas que notre plus grand ennemi le soit.

 

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—Seul la peur de ne pas comprendre, est la véritable peur, Magda. Tu es devenue la dépositaire malgré toi de l’élu et personne ne t’as enseigné ton rôle.

Ashina tente de rassuré la jeune femme totalement désemparé.

—Je ne reconnais plus mon fils et il n’est plus lui-même. Et vous me dites que tout est normal. Qu’est-ce que vous lui faites subir, Ashina ?

Calmement la mage lui prend un bras et marche lentement avec elle.

—Il n’est pas ton fils Magda, tu es sa protectrice. Bien que tu ais agi comme une mère, je comprends ton désarrois. Mais tu te dois d’accepter ce qui arrive. Le temps nous est compté, le Prince d’If et ses créatures de l’autre monde vont bientôt revenir, accompagnés de tous les sorciers formés par Orion. Nous avons besoin de Rudolf.

—Il n’est qu’un enfant. Répondit-elle exaspérer.

—Oui certes et nous devions commencer sa formation dès sa naissance. Par contre, je suis surprise de la puissance qu’il a acquise en si peu de temps. Est-ce l’amour que tu lui as donné ?, est-ce le lien qui vous uni ? En vérité tu es plus sa mère que personne ne l’aurait put être.

Les yeux remplis d’eau, Magda s’arrête et scrute le regard de la mage.

—Pendant douze ans, il fut ma raison de vivre. Il fut le seul lien qui me resta de Pol, qui m’empêcha de sombrer dans mes cauchemars et aujourd’hui, vous me demander de me retirer.

—Non, je ne te demande pas cela Magda la rousse. Ce lien qui vous uni est quelque chose d’unique, mais combien dangereux. Aime-le de tout ton cœur et accepte qu’il doive quitter le nid comme tout être humain le ferait.

—Il n’a que douze ans, pleurant à chaude larme.

—Le plus difficile pour toi Magda, sera de remplir tes pensées, de nouveaux projets. De toute façon, tu dois rester ici préparé le pain. Rudolf dit qu’il a faim.

Magda se recula pour mieux analyser le visage d’Ashina et ne sut plus quoi penser.

—Il fait savoir que les leçons sont plus agréables qu’avec maitre Polin.

Le cœur en émoi, Magda sut que Rudolf la considère toujours comme sa mère.

 

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Trafie discute ferme avec Grifer.

—Comment ce peut-il qu’il y ais une deuxième lame d’Elfir ?

—Le seul mot qui me vient à l’esprit Trafie, est la magie. Prenant une gorgée de sa coupe de vin. Nous étions en mission en Angalore, au pays des Sans Oreilles. Une révolte s’y préparait et moi et Vilbert devions protéger les représentants de l’Océanie.

Vilbert à découvert un complot et m’en a fait part et de fil en aiguille nous avons capturé un jeune Sans Oreilles et notre chef nous a ordonné la mort de celui-ci. Vilbert s’y est opposé et mon épée c’est mit à chantée à nouveau.

Trafie agrandi ses yeux.

—Tu veux dire que vous vous êtes battu contre les vôtres ?

Grifer dégage un rictus.

—Ouais…si on peut dire ça. Nous avons sauvé le jeune garçon et sommes devenus hors-la-loi. Après des mois de lutte acharné, la vérité fut découverte et nos charmants représentants pour la plus part condamné aux galères pour complot et trahisons. La justice fut rétablie et l’indépendance redonné aux Sans Oreilles. Notre bon roi préfère un ami qu’un allié forcé.

Suite à tout cela, une voix de nulle part me demanda de me présenté au village d’Oribo avec Vilbert. Personne ne connait son emplacement protégé de la magie. Lorsque nous avons consulté les shamans des Sans Oreilles…le respect qu’ils ont démontré à notre égard, nous ont surpris.

Devenant songeur sur le moment. Trafie toussota le ramenant au présent.

—Enfin, bref, nous dirent de ce fier à la voix et de pénétrer dans la jungle interdite. C’est ce que nous avons fait, pendant trois jours. L’humidité était implacable et nous avancions que très lentement. Lorsque nous nous sommes assoupis, nous nous sommes réveillés au cœur d’un village…Oribo. Les gens vaquaient à leurs occupations, comme si nous faisions parti du décor. La voix, rassurante nous dirigea vers une hutte, où un drôle de petit bonhomme nous attendait avec une épée. Une récompense pour la justice, qu’il disait.

En fait le drôle de petit bonhomme était tout heureux d’exaucer le désir de la voix et que nous ne faisions qu’un. Quelqu’un à trouvé et fabriqué une épée en fer Elfir et que Vilbert méritait lui aussi d’en posséder une.

La suite tu la connais, nos grands sages ont oui dire, qu’une grande guerre se prépare et que vous aurez besoin de nous.

Trafie prit une gorgée à son tour.

—Il est bien question de magie mon bon ami. Mais deux lames Elfir, tout de même incroyable. Nous devrons vous protéger et vous nous protéger.

—Ouais, comme tu dis Trafie. Tu crois que Ming et Vilbert vont bien s’entendre ?

—Je crois qu’ils n’ont pas le choix, Grifer.

 

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—Mes amis, nous devrons mettre notre harmonisations de côté et préparez nos hommes de magies à affronté les affres du monde souterrains. Je dois partir prévenir le roi Cachemir en Brunéie, cela me prendras un temps.

—Pourquoi ne le faites-vous pas par la magie mon ami. Lui demande Archibald.

D’un air taquin.

—Je le ferai par la magie, mais pas par celle que nous connaissons. Restons discret le plus longtemps possible. Il s’agit d’éviter la panique dans tous les royaumes. Tôt où tard ses gens le saurons et il est inutile d’en perde le contrôle. Gardons en tête que bien des seigneurs nous ont trahis par l’appât du gain.

—En effet, maitre Sinoé et je crois comme vous. Faite ce que vous croyez juste et revenez-nous le plutôt possible.

Isaac mit un terme à la conversation et se dirigea vers une salle rempli de jeunes gens ayant accourus à son appel.  Tandis que Archibal salua son ami et parti à son tour retrouvé différent mages, découvrir les meilleures alliances et lieu de combats. Tant qu’à Sinoé, pensif, descendit à la cour extérieur et rencontra Ming et Vilbert en pleine discussion.

—Holà mes amis, où sont Grifer et maitre Trafie.

—Ils sont resté à leurs chambres maitre Sinoé. Lui répondit Ming.

—Hum, bien, demeurant songeur, venez avec moi.

Le trio se dirige dans la tour d’invité. Du haut des airs, un corbeau virevolte et se consume en plein ciel. Quelques cendres éparses se dispersent au gré du vent.