Tumeur changeante

Dominique Maraval de Bonnery

Résumé :

La tête basse, le regard fuyant, le neurochirurgien m’annonce sans précaution oratoire que Sylvie n’en a plus que pour six mois, voire au plus un an à vivre !
Sur le moment, j’éprouve cette sensation que les cinq étages de l’hôpital s’écroulent sur ma tête.

“Tumeur changeante” est le récit d’un accompagnant qui relate le combat mené par Sylvie, une jeune mère de famille de 38 ans atteinte d’une tumeur au cerveau. Une maladie qui va bouleverser son quotidien et celui de sa petite famille entraînée avec elle dans la spirale de l’isolement. Une solitude qui va remettre en cause les  rapports qu’elle entretenait jusqu’alors avec la Médecine, la Religion et la Société. Une société où l’indifférence  des uns  est compensée par l’empathie des autres. Un récit où l’humour caustique du narrateur permet de ne pas sombrer dans le mélodrame…

Commentaires et Critiques 

Imaz Press Réunion :

« De ces huit années passées dans l’antichambre de la mort, celle de son épouse Sylvie, Dominique Maraval de Bonnery, journaliste de son état depuis de nombreuses années à La Réunion, a tiré un livre. Pas de ceux qui font pleurer Margot dans la chaumière, même si on perçoit au fil des pages l’émotion, le désespoir même parfois, qui ont été les compagnons d’infortune de l’auteur. Ce livre est un pamphlet élégant, écrit avec une plume trempée dans l’acide d’un humour caustique bien mesuré. Certains en prennent pour leur grade, d’autres, qui se reconnaîtront, en sortent reconnus pour leur humanité. »

Philippe Wagner médecin généraliste :

« Un livre qui rappelle l’importance de la relation humaine dans une profession de plus en plus technique et impersonnelle. A conseiller à tous les praticiens et étudiants en médecine. »

Fabrice Grondin chroniqueur à Réunion 1iere France télévision :

« J’ai longtemps tourné autour du livre sans l’ouvrir. De la même façon que l’on fuit les malades du cancer, on peut apparemment hésiter avant de se plonger dans l’histoire d’une malade du cancer. Je me doutais que tu n’avais pas écrit un ouvrage larmoyant. Mais je temporisais quand même. Et puis je me suis lancé. Et j’ai ri ! Énormément ! Et j’ai été touché. Énormément. Et je n’ai pas cessé d’être pris entre ces deux émotions. Même longtemps après avoir lu la dernière page. Car un plus, le livre “reste en bouche”, en mémoire. »