Mercenaire – Chapitre 7

Chapitre 7

L’idiot

 

 

Deux jours passèrent et le Cyclope fit son apparition avec une petite armée hétéroclite de quarante hommes. Carapacé de façon bizarre, avec des pics aux épaules et aux casques aux proportions variées, la troupe présagea quelques ennuis.

Gustav le Roux n’eu pas longtemps à argumenté avec les nouveaux venus, connaissant bien son chef.

—Alors la fouine, tu as aperçu quelque chose.

L’homme qui s’adressa au guetteur méritait bien son surnom de Cyclope. Le crane dégarnit, portant un bandeau sur un œil et une brulure cicatrisé en plein front, lui donnant l’aspect d’un autre œil. Habillé pour la guerre et portant sa grande hache, le Cyclope n’attendait pas à rire.

Déglutinant.

—Rien de particulier, monsieur, mis à part la disparition du vieux Cook. Voilà deux jours que nous ne l’avons pas vu et il n’est pas chez-lui.

—Encore un qui est allé se promener dans les bois interdit. Quelle bande de crétin vous faites, On a beau de vous répété de ne pas aller dans les bois, il faut toujours qu’il y ais un imbécile qui dois contourner la logique. De vrais enfants, j’espère qu’il a crevé avant que l’on crève nous même.

—C’est ce que je me disais monsieur. À propos, il y a un groupe de prêtre qui doivent prendre le bateau pour Sinoé, pour honoré Mir. Ils sont descendus à l’Obligeant et vos hommes sont au Katega.

—T’as bien mérité une pièce.

Sortant une pièce d’argent, il lui lança. Se retirant sans se retourner, se dirigea avec sa troupe au Katega.

Gustav le Roux marmonna des paroles à son éloignement.

Saleté de faux jeton de Cyclope, le vieux Cook n’est jamais allé dans les bois. Vous êtes trop lâches pour chercher la vérité. Vous n’êtes bon qu’à nous faire payer. J’espère que le marteau de Tal, te l’enfonce bien profond son marteau.

&

À l’Obligeant, un prêtre se dirige rapidement vers leurs chambre réservé. Cognant à la porte avec empressement, un membre en fut hérité.

—Qu’est-ce qu’il y a Sigurth, pour que tu veuille fracasser cette pauvre porte.

—Désolé maitre Nim, mais j’ai nouvelles importantes. Prenant une pause.

—Alors ces nouvelles, s’impatienta l’homme à la barbe grise.

—Heu…il y a un marchand qui c’est plaint à l’homme de main du Cyclope, le chauve. Ce dernier la tournée en dérision et le même menacée de lui coupé la langue s’il continuait à braillé.

—Si tu en venais au fait Sigurth.

—J’y arrive maitre Nim. Le marchand est celui qui loue et vend les petites embarcations. Je l’ai suivi et quand je me suis retrouvé seul avec lui, je lui ai demandé ce qui était arrivé. Le marchand m’a expliqué qu’il y a deux jours, un mercenaire de la troupe du chauve à loué une embarcation pour pêcher. Il n’ais jamais revenu.

Les yeux du maitre s’agrandirent de surprise.

—Et le mercenaire ne fait parti des hommes du chauve.

—Sang Bleu !, c’est notre homme et tu sais dans quelle direction il est allé ?

Se déplaçant vers la lucarne, Sigurth lui pointa le coude au loin.

—Il a prit une chaloupe de mer sans voile.

À ce moment les hommes se déraidirent.

—Qu’est-ce qu’il y a au nord ? Demande maitre Nim.

—Nugglet, un village de ferrailleur et de peaux de fourrure.

—Alors cherchons un moyen de prévenir nos hommes, merci Sigurth.

Du bruit attira leurs attentions. Discrètement l’un d’entre eux entrouvrit la porte et vit plusieurs hommes en armes se diriger vers eux.

—Le Cyclope viens vers nous.

—Par tous les dieux, nous sommes faits comme des rats. Dit un homme.

Nim réagit promptement.

—Faites comme moi, tous à genoux et prions Mir.

Les hommes du Cyclope arrivèrent en beuglant et demandèrent à entré. N’obtenant que des gémissements, enfoncent la porte.

Deux couteaux à la main, l’un des belligérants constate que les prêtres prient sans se préoccuper de leurs présences.

—Aie les bouseux, ont aurait de petite questions à vous poser.

L’homme à la barbe grise se lève.

—Qu’est-ce qu’il y a de si important, enfant du peuple pour déranger nos prières.

Avant qu’il ne puisse rajouter une parole, l’un des prêtres c’étant approcher de la lucarne y vit une nouvelle activité.

—Enfant du peuple avez-vous quelques ennuis avec les soldats Alouttes ?

—Quoi ! La brute dégagea sans préambule les prêtres devant lui et regarda par la lucarne.

—Des Alouttes et des Dagans, sortons d’ici. Sur un ton sarcastique, désolez pour le dérangement.

S’assurant que les brutes s’éloignent bien, le prêtre ferme la porte et les regards en disent long.

&

Ouradour sortit de la forêt avec ses hommes, l’épuisement aux bouts des lèvres. Les hommes du Cyclope en retrait les virent arriver.

—Par la queue du diable, ils en ont bavé, dit l’un d’eux.

—Tu crois vraiment qu’un seul homme est put faire ça, demande son compagnon.

Le Cyclope lui-même intervint.

—Tu peux en être certain. Il est le fils du dieu Hébra sur cette terre. Un démon ne peut faire moins. Au lieu de discuter sur les probabilités, allez donc glaner des renseignements.

Les hommes ne se firent pas prier et détalèrent rapidement.

Pendant ce temps chez les prieurs de Sion.

—Nous devons changer de vêtements au plus vite et voler une embarcation. Nous ne pouvons pas attendre le départ du Grand Cru. Les mercenaires plus les Dagans, il n’y a qu’une issue, la fuite.

Un bruit dans le passage retint leur attention. Un membre de l’ordre jeta un regard dans le hall et y vit un serviteur.

Maitre Nim fit signe à son homme de main. Dès que le serviteur entra dans l’autre chambre, deux Prieurs le suivirent rapidement. Assassins hors paires, l’homme se retrouva les vertèbres du cou brisé. L’un d’eux le déshabilla rapidement pendant que l’autre fit le guet.

Au bout de quelques minutes qui parurent infini, dissimulèrent le corps et l’homme ayant prit sa place, cogna à une autre porte. Un homme à moitié endormi ouvrit et avant qu’il est put dire quoi que ce soit, réalisa qu’un couteau se trouva sous sa gorge. Reculant rapidement, une femme voulue crier, mal lui en prit un lame lui traversa la gorge.

—Ôte tes fringues.

La menace sérieuse l’homme obéis rapidement n’ayant pas le choix. Son sort fut réglé peu de temps après. Un trou fut fait sous le matelas et les deux corps dissimulé.

De retour à la chambre principal.

—Maintenant nous devrons prendre possession de l’une des maisons tout près du marchand de bateau. Pour l’instant changeons de chambre.

&

Ouradour enragé, décida de faire reposer ses hommes malgré la situation. Certain de ses pisteurs remontait la piste du garçon ayant perdu celle de l’homme de Tal, le dirigeant vers le village.

Voyant les mercenaires trôné sur les pontons, sa rage monta d’un cran. Il reconnu le Cyclope et se dirigea vers lui sans escorte.

—Faites de l’air les gars, un officier vient vers moi.

Les hommes s’éparpillèrent rapidement.

—Capitaine Ouradour.

—Comment vas ton œil Cyclope ?

À cette remarque, la haine le dévora de l’intérieur et se promit de le tuer avec ces propres mains. Il serra les dents pour éviter d’en venir aux coups.

—Il se porte bien. Je vois que notre raison d’être ici t’a causé quelques problèmes. Dégageant un sourire narquois.

Ouradour se désola de ne pas l’avoir tué lorsqu’il en avait eu la chance. Il lui avait pourtant crevé un œil, mais son supérieur l’avait empêché au dernier instant.

—Cela doit faire deux jours qu’il est ici. Si tu ne l’as pas rencontré, c’est qu’il a passé entre les mailles de ton filet. Je crois que ton patron ne l’appréciera pas. Quand penses-tu ? Lui relançant son sourire.

Le Dagans apporta un point et réalisa que son avant-garde c’est fait rouler. Il se promit d’investiguer, pour l’instant.

—C’est possible officier, mais je suis arrivé il y a peu moi aussi. Connaissant l’homme, je suis convaincu qu’il n’est plus ici.

Des sourires cruels de part et d’autre, leurs fit comprendre que personne ne sait ou il se trouve.

—Mais dit moi Ouradour, pourquoi poursuivez-vous le marteau de Tal ? Certainement pas pour avoir saccagé l’auberge du hameau de Gul ?

Le suspectant vouloir lui tirer les vers du nez, Ouradour n’hésita point.

—Si se serait que ça, il n’y en aurait que pour les Alouttes. Mais cet homme à tuer trois de nos hommes, alors mon chef en fait une affaire personnelle.

—Et toi dans tout ça, officier. Le sentant hériter. Il t’a fait perdre quelques hommes en forêt.

—Je ne peux rien te cacher Cyclope, jouant la franchise, il a trouvé le moyen de me faire perdre une trentaine d’hommes. Je te jure qu’il va passer un sale moment. Pour l’instant, je crois que ton aide n’est plus utile.

—Ne t’en fait pas pour moi officier, j’attends la venue de Byorn le crocheteur.

Comme un vent glacial, Ouradour l’encaissa difficilement. Le Dagan comprit que le Cyclope sait quelque chose et décida d’ouvrir une autre porte.

—Mon chef aussi doit venir me retrouver.

Le visage du Cyclope se raidit, entendant l’information. Définitivement Byorn le crocheteur avait deviné que les Dagans cachent quelque chose d’important. Entendre que le commandant Balfour arrive bientôt, est une mauvaise nouvelle.

—Bien, je crois que nous nous sommes tout dit, officier.

Ouradour termina sous un sourire de victoire.

—Tu as raison Cyclope, je te souhaite une belle fin de journée.

Le Cyclope fit une signe tête approuvant et Ouradour fit volte face. Le Cyclope le regarde s’éloigner.

Le salopard, il sait quelque chose. Pour que Balfour vienne le rejoindre ici, il va pleuvoir de la merde.

De l’autre côté.

Le sale crapaud vénéneux, je jouis du jour que je vais lui crever l’autre œil. Il sait fait avoir et il devra en découdre avec le Crocheteur. Je suis convaincu que Torgun Tal à voler une embarcation, le pourquoi de la séparation des pistes. Mes hommes vont me le confirmer bientôt. Un héron va plus vite qu’un bateau et ces parasites ne seront plus une menace.

Des hommes du Cyclope se rapprochèrent de lui.

—Allez me chercher le chauve.

&

Au Taho, Ouradour tiens un conciliabule.

—Dès que les hommes seront de retour, je veux les voir. Restez éloigner des hommes du Cyclope, mais rien ne vous empêche de les observer. Ils savent quelque chose à propos de notre homme. Ils sont en chasse et je suis sur qu’ils n’en savent pas plus que nous, mais ils vont chercher. Ces gens sont des rapaces et aiment se paitre de cadavres.

Si vous trouver une personne qui sais une chose, faites la parler et réduisez-la au silence. Maintenant j’ai besoin de me reposer.

Les hommes acquiescèrent et quittèrent leur officier.

&

Le chauve se présenta devant le Cyclope peu sur de lui.

— Écoute-moi bien le chauve, il va falloir que tu te serves de ta tête si tu ne veux pas la perdre.

Le visage cramoisi, le chauve sent les paroles du Cyclope le pénétré et la menace sérieuse. Levant les épaules et cherchant à comprendre.

—Je veux que tu me parle de tout ce qui c’est passer depuis ton arrivé. Je veux même savoir si tu as vu un écureuil chiez un crotte. Tu m’as bien compris.

Le chauve s’apprête à dire quelque chose et le Cyclope intervint à nouveau.

—Ne me dit pas que tu ne sais rien, Torgun Tal est passé ici il y a deux jours.

Stupéfié par l’information, l’homme se mit à réfléchir.

—Le marchand !…le marchand de bateau, il était venu se plaindre qu’un de nos hommes était parti avec une de ses embarcations.

—Et tu la envoyer se faire voir ? Trouve-moi ce marchand.

Le chauve ne se fit pas prier.

&

Frappant à la porte.

—Monsieur, vos hommes sont de retour.

La porte s’ouvrit rapidement.

—Entrez.

Trois des pisteurs entra sous le regard d’un espion.

—Je vous écoute.

—Vous aviez raison seigneur, la piste a embarqué à bord d’une embarcation, prêt du coude.

—Nous allons devoir envoyer un héron.

Voyant le visage perplexe de ses hommes.

—Il y a autre chose.

Les trois hommes se consultèrent du regard et Ouradour s’impatienta.

—Nous avons trouvé trois cadavres, l’un d’eux est un humain et les deux autres le sont à moitié et l’autre est en partie singe.

Les yeux d’Ouradour s’agrandirent.

—Vous en êtes certain ?

—Aussi vrai que nous vous voyons, seigneur.

—Des Guanos, des hommes de légendes et comment étaient les cadavres.

—Ils se sont battu, l’homme les as tué tout les deux, mais…il est mort la nuque brisé et de plus il était vieux.

Ouradour fixa ces hommes et dégageant un léger rictus.

—Il y avait d’autres pistes autour ?

Les pisteurs surpris.

—Oui.

—Le Marteau de Tal…il a trouvé les guanos et les a tués après que ceux-ci est enlever le vieil homme.

—J’ai beau vouloir le tuer, mais je suis forcé d’avoir de l’admiration. Il craint des représailles et a fait croire à une bagarre. Allez me chercher le guetteur.

Comme les hommes s’apprêtent à partir.

—Non !, n’en faites rien et venez avec moi. Je vais me faire plaisir de faire courir ces idiots de mercenaires.

&

Le marchand n’en menait pas large.

—Tu dis qu’un de mes hommes ta volé une embarcation ?

—Mais seigneur, ce n’est pas tout à fait ce que j’ai dit. Je dis que j’ai loué une embarcation pour une journée complète et que l’homme n’est pas revenu.

—Tu peux me décrire l’homme.

—C’est un diable d’homme bien charpenté aux cheveux longs, il avait une marque au front et portait deux épées croisé et une sorte de brise tête qui pendouillait à son côté.

Le Cyclope jeta un regard vers le chauve.

—Un de nos hommes ressemble à cette description ?

Le chauve fit un signe de négation de la tête.

Revenant au marchand.

—De quel côté est-il allé pêcher ?

—En angle de mon commerce, puis à dévier vers l’endroit où la forêt fait un coude et je ne l’ai pas revu.

—Bien, et ton histoire, tu en as parlé à quelqu’un d’autre ? Voulant s’assurer que personne d’autre ne sache rien.

—Il y a quelqu’un d’autre qui c’est informé de mon histoire.

Le visage plus durci devant cette information et la voix plus menaçante.

—À qui la tu dis marchand ?

—À un jeune prêtre, seigneur.

—Un prêtre ! Tout à fait surpris.

—L’un de ceux qui devait prendre le Grand Cru.

—Le chauve, tu sais ce que tu as à faire.

Aussitôt l’homme rassembla une vingtaine d’hommes et se dirigea vers l’Obligeant.

—Je te remercie pour tes renseignements, voilà trois pièces d’argent et une autre pour ton silence. Tu n’as jamais vu les prêtres.

—Bien sur seigneur. Le marchand se retira rapidement trop heureux du dénouement.

Au bout de quelques minutes, le chauve revint bredouille.

—Ils se sont volatilisé, seigneur. Craignant le pire.

—Voilà qui est fâcheux, idiot. De simples prêtres qui disparaissent ainsi est très curieux. Surtout qu’une petite armée d’Alouttes et de Dagans se pointe à Islet sur Lac, un coin perdu, poursuivant corps et âmes le Marteau de Tal. Je suis du même avis que Byorn le Crocheteur, notre ami détient quelque chose d’important.

—Il y a autre chose seigneur. Sortant le cyclope de ça réflexion.

—Je t’écoute.

—J’ai vu Ouradour se diriger vers le poste de guet avec trois de ces hommes.

—Qu’est-ce que ce Dagans veut savoir de ce Gustav le Roux ?

&

La surprise fut de taille pour le guetteur, lorsqu’il vit l’officier Dagans se présenté chez-lui.

—Que puis-je pour vous seigneur ?

—Rien du tout mon ami.

—Heu…rien. Les paroles affables de l’homme l’inquiétèrent encore plus qu’une menace directe.

—Exactement.

—Je ne comprends pas seigneur ?

—Ont ma signalé qu’un homme avait été porté disparus.

Les traits du guetteur le zébrèrent de peur.

—Il y a le vieux Cook, mais je suppose qu’il est allé jouer dans les bois. Finissant sur un ton sarcastique.

—Je ne crois pas, non. Nous avons trouvé le corps d’un vieil homme et de ceux qui l’ont tué.

Ne sachant pas trop quoi répondre.

—Prenez vos affaires et faites vous escortés par vos hommes. Mes pisteurs vont aller avec vous et quelques uns des miens. Je crois que nous avons élucidé vos disparitions.

Le visage pendant et peu sur de ce que l’officier cherche à obtenir. Gustav se prépare rapidement, sous le regard de compassion du soldat.